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Le Haïku est un court poème japonais en trois vers de cinq, sept, et cinq syllabes, le plus grand Maître de Haïku fut Bashô (1644 – 1694), il n’y a pas de traduction littérale exact du mot « Haïku », ce qui s’en rapproche le plus est ’’poème libre’’.
Le Haïku est par essence plus qu’un poème. A l’égal des autres Arts de l’Empire des sens, tous emprunts d’une extrême sensibilité, et tournés vers la spiritualité du Bouddhisme Zen.
Le Haïku achevé est une expérience qui s’identifie peu ou prou au Satori. De nombreux ouvrages manuscrits, tendent à fixer des règles sur la forme, le fond lui, reste intrinsèquement personnel à l’auteur.
Créer un Haïku c’est tenter de stimuler l’imaginaire qui ébauchera un tableau au travers de trois phrases.
J’ai souhaité offrir des mots à des sentiments trop souvent éphémères, ou ensevelis sous la banalité d’un quotidien désespérant. ML
Les photos répertoriées (hm) sont home made
Kaoru san butterfly (hm)
Rougesans et noir j’ai,
vert Dô bleu thé, vert deux gris,
or, ange, jade, six tronc.
Oh ! cône de soie blanche,
mont Fuji immaculé,
Amaterasu…
Pourpreet pâleur,
volutes encensées, chignon,
petits pas, saké.
Nerfsd’aciers trempés,
Sang, larmes, sueur de la passion,
au fil de la lame.
Haïku d'hiver,
hibashi, onglée matin,
kesa, riz, chawan.
Triolets plumesques,
pattes brindilles, buveurs d’azur,
claironnez Printemps.
Ours blancs chiffons,
neiges éternelles disparues,
réveil des consciences.
Froissementde soie
je croa, œil, bec du corbeau
embruns noirs d’automne.
Adagio du vent,
la symphonie silencieuse,
messages des titans.
Un géant feuillut,
cacophonie des moineaux,
entre chien et loup.
Zen bien et vous ?
Volutes encensées,
Bonsaï, poils de loup encrés
voyage de l’esprit.
Héroncendre et feu,
noir laqué, canard laqué,
tigres et dragon.
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